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Baby Babylone

paroles et musiques LUC EYRAUD

 

Jattends
 
 

Comme un guerrier vêtu de noir
Le soir de ce combat perdu
Et face à l’heure qui le sépare
De la mort qu’il n’attendait plus

J’attends un signe
De l’horizon miraculeux
J’attends cette fille
Au bout du quai de nos adieux

Comme un adolescent pubère
Sur le rebord de la fenêtre
S’épeure dans les larmes amères
De ses regrets intentionnels

J’attends un signe
De l’horizon miraculeux
J’attends cette fille
Au bout du quai de nos adieux

Comme un vieux lavé de mémoire
Dans la chambre qu’il ne connaît plus
Oublié seul dans le noir
Retrouve enfin l’enfant perdu

J’attends un signe
De l’horizon miraculeux
J’attends cette fille
Au bout du quai de nos adieux

 

Tous droits réservés SACEM

Soldats

paroles et musiques LUC EYRAUD

Aurions-nous donc usé nos vies, soldats ?
Pour n’en gagner qu’un coin de terre
Là sous les robes et les habits, qui passent
Que dire de tout cet éphémère.

Ah silences et censures vont bien
Au repos du temps accompli
Oh lèvres ceintes et n’osent
Plus rien arguer de tout ceci.

Plus rien ne compte aux temps qui courent, soldats
Que de presser le pas vers l‘ombre.
Avec le cœur vaillant toujours qui bat,
Et le devoir qui nous incombe.

N’en espérant que cette fille absente,
Dépose au jour du sacrifice
Sur nos lèvres incandescentes
Le frais pétale  de ses lices.

Aurions-nous donc usé nos vies, soldats ?
Pour n’en gagner qu’un bout de terre
Là sous les robes et les habits, qui passent
Où l’on voit le monde à l’envers.

Les sourires froids des ennemis
Et sous les traces de l’hiver,
La marque de ces infamies
Où l’on voit le monde à l’envers.

Aurions-nous donc usé nos vies, soldats ?
Pour n’en jouir que six pieds sous terre
Là sous les robes et les habits, qui passent
Où l’on voit le monde à l’envers.
Ah silence et censure  vont bien
Au repos du temps accompli
Oh lèvres ceintes et n’osent
Plus rien arguer de tout ceci

N’en espérant que cette fille absente,
Dépose au jour du sacrifice,
Sur nos lèvres incandescentes
Le frais pétale  de ses lices.

Tous droits réservés SACEM

Sad song

paroles et musiques LUC EYRAUD

you wanted to travel so far away
after all these hard working years
but he will not come back there
from this last trip at the end of the day

sad song , last song with your man



when he lay down on the bed
he just said that he was exhausted
and then he closed his eyes
like a child worn-out by his games



During all these years
you ‘ve never seen him quivering
with one single shaking
Nourished by his fucking / bloody awful job



sad song , last song with your man


But now you know for sure
That he doesn’t sleep anymore
And that you will never leave
Without him
sad song , last song without your man

Les Nus

paroles et musiques LUC EYRAUD

Hors voici les nus qui s’avancent
Repoussés par la mer au front
Puisque leurs vies n’a d’importance
Que la lumière qu’ils en auront
Hors voici les nus qui s’écueillent
Sur nos frontières, nos barbelés
C’est ma putain de terre d’accueil
Qui du néant les a tiré

 

Ils ont tracé tous nos royaumes
Frontières et puissances engendrées
Je n’ai rien vu de tous ces hommes
Qui veuillent un seul jour partager
L’aube à qui tous était offerte
Comme une promesse reniée
Pour quelques uns s’est entrouverte
Pour la plupart s’est éclipsée


Hors voici les nus qui s’avancent
Repoussés par la mer au front
Puisque leurs vies n’a d’importance
Que la lumière qu’ils en auront
Hors voici les nus qui s’écueillent
Sur nos frontières, nos barbelés
C’est ma putain de terre d’accueil
Qui du néant les a tiré


Entre un dictateur et nos bombes
Quel choix pourrions-nous vous souhaiter
Si nous devions creuser les tombes
De nos enfants déchiquetés
Si les miens mendiaient chaque jour
Ou bien fouillaient les immondices
J’irais bien faire sauter les Tours
De New York ou d’Acropolis


Hors voici les nus qui s’avancent
Repoussés par la mer au front
Puisque leurs vies n’a d’importance
Que la misère qu’ils en auront
Hors voici les nus qui s’écueillent
Sur nos frontières, nos barbelés
C’est ma putain de terre d’accueil
Qui au néant les a foulé.


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Summer of love

paroles et musiques LUC EYRAUD

Summer of love

Campée sur de lointains rivages
Ouverte est la maison au large
Que la mer arrose et chavire
Sans un répit les soirs de rage
Quand les esprits qui s'enivraient
Entre Babylone et Carthage
De tous ces corps qui s’emmêlaient
Aux rêves fous du « Summer of love »

Et là sur cette terre d'exil
Accomplis de rêves étranges
Serrés sur le champ et les Lys
Des hommes lisses aux cheveux d'ange
Au souvenir de leurs idoles
S'éprenaient de vertiges aphones
Sur cette île,  l'herbe à leurs pieds,
Perdues depuis au « Summer of Love »


Une fille eau vive et torrent,
Lovait en eux son corps de braise,
Brulée par un désir ardent
Qu'aucune eau claire depuis n’apaise.
         Elle a blessé ses pieds d'ébène                     
           Et sur les routes du Népal
                      Déchiré l'étoile et la laine,

Longtemps dans les rives du jour
Les soirs déchirés prés du Nil
Sous la caresse des velours
Cherché les chevaux en exil,
Mais  jusqu'aux rives du Bosphore
Elle n’a trouvé que des épaves.
Ceux qui l'ont vu la pleurent encore
La maison ouverte sur le  large….



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Stolen flowers

paroles et musiques LUC EYRAUD

Stolen flowers,
Flowers past, witch tore my hands,
Hands of children,
Child flying in the meadows,
In the meadows,
All flowers as many roses

Looted by the wind to new horizons of your life,

Looted by the time that tore the flesh of the child

Stolen flowers,
Flowers past, witch tore my heart,
Heart of children
lost child at the end of  road


Looted by the wind to new horizons of your life,
Looted by the time that tore the flesh of the child


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Nébuleuses

paroles et musiques LUC EYRAUD

Nébuleuses

J’t’dessinais des ombres pieuses
Sur les murs pisseux de l’ennui
A l’abri  de tes nébuleuses
J’ai cru que j’enflammais  ton lit
Dans la  chambre avant ton départ
Sous le Vermeer un peu jauni  
Sur un  lit nappé  de brouillard
J’t’dessinais des ombres pieuses
  Sur les murs à moitié jaunis

Mais  tes envies délictueuses
Ont eu raison de notre ennui 
Jusque dans tes  émotions feintes
Tu t’accordais quelques répits
                                                  Quand mes caresses infructueuses
Et   répétées n’ont pas suffi


                                                  J’ai mi ta lettre dans ma poche
Et j’ai tourné le dos, aussi
                                                 Sur le boul’vard   qui s’effiloche 
Avec  le   chien qui m’a suivi
J’avance  un  peu  dans le brouillard 
J’pensais y arriver aussi
….
On dit qu’il n’est jamais trop tard

….

C’est peut être vrai, si on le dit

J’ t’écrivais  des chansons mielleuses
Dans les jours poisseux des non-dits
Quand mes caresses infructueuses
Et   répétées n’ont pas suffi
Sur les murs de la chambre éteinte
Y a plus de Vermeer aujourd’hui
Plus aucunes de tes  robes aux cintres
….

Ni au  placard de tes  envies   
….

J’t’dessinais des ombres pieuses
Sur les murs pisseux de l’ennui
A l’abri  de ta nébuleuse
Je frimais comme tous les bannis
Dans la  chambre avant ton départ
T’avais plus que les yeux du   mépris
Sur le   lit gelé  du  brouillard

….

Sous le Vermeer un peu sali 

 

Tu dessinais des nébuleuses
Et jusque dans ma tête aussi
Des folies irrévérencieuses
Tout le monde me l’avait prédit
Ça durera le temps d’un rire
Et encore on s’est pas tout dit
On aurait  évité le pire

…….
Et  le pire est venu aussi


J’t’dessinais des ombres pieuses
Sur les murs pisseux de l’ennui
A l’abri  de tes nébuleuses
J’ai cru que j’incendiais  ton lit

Dans la  chambre avant ton départ

….

Sous le  Vermeer un peu vieilli



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L'autre côté

paroles et musiques LUC EYRAUD

Quand tu passes devant ma porte
Tu t’esquives sans y frapper
Et si tu joues les fiers à l’ombre
C’est qu’les seigneurs se sont gavés

Même si des jours tu tiens un peu la honte
Quand tu miaules devant mon palier
Et qu’tu voudrais qu’j’t rende des comptes
D’avoir choisi l’autre cote

 

Mais les seigneurs qui te contrôlent
N’ont pas appris la loyauté
T’étais pourtant à bonne école
Pour t’engager du bon coté


Tu savais qu’c’était pas des tendres
Et qu’il faudrait pour y arriver
Quand tu rêvais d’une place à prendre
Faire le plongeon du bon coté

Mais tu rêvais de l’acropole
Des gonzesses et du panier
T’aurais même inversé les pôles
Pour t’endormir du bon coté


Tu t’s’rais installé à Dubaï
Dans une tour tout au sommet
En Rolex et crédit-bail
Et de la Coke plein le nez

T’aurais donné ton père , ta mère
Pour pouvoir y arriver
Mais voilà qu’au premier revers
Les seigneurs t’ont laissé tomber


Alors des jours tu t’imagines
Que tu pourrais tout faire peter
Mais c’est sur c’est qu’de la frime
Je crois qu’l’mal est déjà fait

Et qu’avant qu’tu brules ton pétard
ils avaient revu les accès
C’est c’qui donne à certain l’espoir
D’être toujours du bon côté


 

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c'est le jour où tu bascules .. ce jour là justement ... lorsque les biens pensants commencent à te traiter de has been , de caramel mou , ce jour quand tu t'aperçois qu'ils se sont trompés sur ton sort ... cette nuit là quand ils ne misent plus rien sur ta table ...c'est ce jour là miraculeux où tout bascule et que les biens pensants ravalent leur mauvaise haleine , aux détours des couloirs de leurs vies méprisables ... c cette nuit là que tu t'envoles au sommet de ta vie ... blindé , avec une paire de noix , pleines comme un citron gorgé de jus ... et un aplomb irréversible ... et un besoin indéfectible de bazarder les bouches puantes de la fatalité .... ??... i'm me and just let's go

Légende d'Octobre . Luc Eyraud

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